Le site de Saint-Michel, mentionné dans les textes
au XIe siècle, était au Moyen Age un prieuré qui dépendait de l'abbaye
Saint-Ruf de Valence. Un ermite y habitait encore en 1604.
Curieusement, une grande porte latérale s'ouvrait sur la face sud, dont l'encadrement très travaillé a aujourd'hui disparu. A la fin du Moyen Age, une seconde porte plus petite fut ouverte dans la travée suivante. Un ancien clocher à toit pyramidal fut détruit par la foudre en 1814.
Au cours des siècles suivants, la chapelle est devenue
une propriété privée. Transformée en "bastidon", elle servit pour des
fêtes champêtres et des repas campagnards. Mais c'est surtout la personnalité
du dernier propriétaire, Justin Bertrand, qui a marqué le lieu
par sa grande culture et son sens de l'accueil.
A la mort de Justin Bertrand, la municipalité
racheta la chapelle Saint-Michel qui menaçait ruine. Des travaux de restauration furent entrepris, au cours desquels ont retrouva l'autel roman primitif. La remise en état du sanctuaire lui permit d'être ensuite confié au culte protestant. Après sept siècles d'existence, l'édifice a ainsi retrouvé sa fonction première de lieu de culte.
(Sources doc. : https://www.luberon-news.com/une-histoire-du-luberon.php?id=3871 ; G. Barruol, "Provence Romane 2", éditions Zodiaque, la nuit des temps, La-Pierre-Qui-Vire 1977).
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