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L'édifice ancestral finit par être entièrement ruiné au cours des siècles. On en construisit un nouveau en 1653, date inscrite sur le linteau de la porte d'entrée. Ce fut l'initiative de la famille Jarente, seigneurs du Rouet dont le château subsiste encore aujourd'hui sous le nom de "Modern Hôtel" dans l'avenue Aristide Briand. A plusieurs époques des ermites ont séjourné sur le plateau. On connaît même leurs noms ainsi que les dates de leur installation ou de leur décès. Le dernier d'entre eux, nommé Jacques, fut retrouvé mort dans une grotte en décembre 1912. La chapelle fut très abîmée lors d'une violente tempête dans la nuit de Noël 1821. Restaurée en 1877, elle se dégrada à nouveau entre les deux Guerres mondiales. Pendant l'occupation elle fut endommagée par des bombardements, et à la Libération elle menaçait la ruine totale. A partir de 1966, elle fut heureusement sauvée par des habitants de Carry et leur curé, qui la rebâtirent avec l'aide des dons des fidèles et de la municipalité. Les travaux de restauration et d'entretien se sont poursuivis jusqu'à nos jours.
![]() Les murs incorporent des pierres roses de la Couronne, lieu où une carrière était exploitée dans l'Antiquité. Devant l'entrée, une accueillante cour est délimitée par un mur ouvert de passages voûtés. L'intérieur du sanctuaire permet d'admirer notamment trois vitraux réalisés par l'ancien curé de la paroisse, le père Antoine Simoni ; ils représentent la Vierge, une barque de pêcheurs et un chevreau. Le mobilier comprend en particulier une statue de Vierge noire, allaitant son enfant et dédiée à Notre-Dame-du-Rouet. Cette statue est citée dans un inventaire de 1784 par le prêtre Marion : "une sainte Vierge du Rouet en bon état". Si l'on en croit la tradition locale, son origine fait l'objet d'une histoire miraculeuse qui s'est transmise de génération en génération : "Un berger à la recherche de son chevreau perdu, retrouva celui-ci au fond d'une crevasse, grattant le sol. A cet endroit, il découvrit la statue de la Vierge (Notre Dame du Rouet) recouverte de bandelettes".
A gauche de l'entrée, un
tableau
votif représente Marie apparaissant dans le ciel et projetant
sur la
chapelle ses rayons lumineux protecteurs. Sur le même mur, une
stèle datant de 1877 est gravée d'un texte
précisant l'histoire de
l'édifice. Ce document, bien que brisé en morceaux,
permet d'en
reconstituer le texte :
"Ce pieux sanctuaire, érigé dans le XVIIème siècle en l'honneur de Notre Dame du Rouet, pour remplacer l'antique chapelle qui existait déjà à l'époque des premières apparitions des Sarrazins, a été réparé et prolongé en l'an 1877, sous le pontificat de Pie IX et l'épiscopat de Mgr Forcade, grâce à la générosité des fidèles, par M. Coulet, sous l'administration de l'abbé Joseph Jailler, curé de Carry, Desplans Emmanuel Joseph, et Laurent André étant prieur".
En
temps normal la chapelle est ouverte tous les jeudis après-midi.
De plus, les pélerinages ont retrouvé une grande
fréquentation depuis sa restauration. Le 2 février y est
fêtée la Présentation de Jésus au Temple,
cérémonie où l'on apporte les traditionnelles
"navettes", biscuits secs en forme de barques symbolisant
l'arrivée des saintes Maries en Provence. La
célébration est suivie de la dégustation d'un
aïoli, plat provençal typique. En mai, plusieurs
fêtes ont lieu en l'honneur de Marie. En juillet et en
août sont souvent dites des messes et des prières. Le 8
septembre est célébrée la Nativité de la
Vierge ; ce jour-là, le curé procède à la
bénédiction de la mer et des bateaux, qui s'accompagne de
danses folkloriques et d'un pique-nique sur le plateau.
(Source doc.: http://www.gralon.net/tourisme/loisirs-culturels/info-chapelle-notre-dame-du-rouet-carry-le-rouet-4972.htm
; office de tourisme de Carry-le-Rouet ; H.-C. Trémosa, comm.
pers.).
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