Chapelle
Sainte-Maxime
à Quinson
La rivière Verdon, qui coule d'Est en Ouest et se jette dans la Durance
à proximité de Mirabeau, est célèbre pour ses gorges encaissées qui
font
le paradis des excursionnistes et des escaladeurs. Entre les lacs de
Sainte-Croix et d'Esparron, le village de Quinson est aussi connu
pour son musée de la Préhistoire. A deux kilomètres à l'Ouest de
l'agglomération, une colline domine la rivière et possède à son sommet
une chapelle dénommée Sainte-Maxime. Seul le GR99 qui fait l'ascension
d'un aride
plateau permet d'y parvenir.
Siège d'un ermitage au XVIIIe siècle, la chapelle est encore mentionnée
sur le cadastre de 1825. Un autre
document appelé le "coutumier" de 1835 décrit un pélerinage important
qui avait lieu le 16 mai, jour de la fête de sainte Maxime, patronne de
la paroisse. Aujourd'hui encore, une procession part du village en
transportant le buste de la sainte jusqu'à la chapelle où une messe est
célébrée.
A l'arrière de l'édifice est
adossée une autre chapelle, plus petite et à l'abandon. Elle est
masquée par la végétation et il faut faire le tour pour ne pas la
manquer ! Il s'agit peut-être de la
chapelle initiale, vu qu'elle est voûtée en berceau et qu'il reste des
débris de son autel.
Sainte Maxime était une
religieuse du monastère d'Arluc près de Cannes, au VIIIe siècle. Elle
fonda un monastère à Callian, un village varois. Son culte fut
apporté à Quinson au IXe siècle par un moine de l'abbaye de Lérins.
(Clichés : Yves Provence.
Sources
doc. : http://www.archeoprovence.com/archeo/index.php?
option=com_content&view=article&id=263%3Aquinson&catid=56&Itemid=79
; http://dignois.fr/Quinson-Callian).
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